présentation spectacle "résist-tente"
LA COMPAGNIE SDOUF PRESENTE SON SPECTACLE « RESIST-TENTE »
La troupe s’appelle SDOUF : ça fait référence au sigle SDF. On devine le mot fou à l’envers : je relativise les notions de folie et de normalité et SDOUF, c’est être suffisamment fou pour oser entreprendre ! C’est aussi le désir de se défaire de l’étiquette SDF, ma définition est alors la suivante : Savoir, Décider, Faire.
Je fais du théâtre du réel : cela m’apparait important pour rester fidèle à des réalités vécues. On ne peut toucher la profondeur du cœur de l’être qu’en restant
honnête, entier.
La création théâtrale passe par la nécessité de dire des choses sur un plateau.
Défendre quelque chose avec un texte, le faire entendre, c’est avant tout le désir de le faire exister ailleurs.
Le témoignage est le témoin du monde dans lequel nous vivons.
Il reflète ce qui nous entoure mais aussi parfois ce qu’on ne voit pas ou qu’on ne voit plus.
Pour moi, c’est important parce que ces paroles font avancer et croisent à un moment notre vécu.
Sensibiliser l’autre pour lutter contre la déshumanisation m’apparait également important.
C’est être porte parole de ceux qui n’ont pas le droit à la parole.
Je lutte contre la généralisation car elle amène à la pensée unique.
Le théâtre est un moment de partage qui peut aider à éclairer la conscience humaine.
L’idée de ce spectacle s’est constituée suite à la mise en place d’un atelier théâtre car j’avais pratiqué le théâtre pendant trois ans. L’idée a été d’écrire un spectacle pour partager avec le public la découverte d’un autre univers.
CV DE MYRIAM : 3 ans cours de théâtre et 2 ans: comédienne, metteur en scène et auteur du spectacle « résist-tente »
Animation d’ateliers théâtre
CONTACT :
e-mail : sdouf@yahoo.fr
blog : http://sdouf.over-blog.com
Vous pouvez écrire à l’adresse suivante :
Jolivet Myriam
Cie de théâtre SDOUF
15 rue de Beauvais
35500 Vitré
Le spectacle RESIST-TENTE
Le spectacle « RESIST-TENTE » relate des faits réels, des anecdotes vécus dans la rue.
Il s’agit de montrer la réalité telle qu’elle est ressentie, de montrer la part de chair et de sang de cette réalité à l’instant même où je m’exprime.
C’est comme un document théâtral qui raconte, qui donne à voir : il s’agit d’être en quête de justesse.
En mettant en scène des personnages antagonistes, sans émettre de jugement de valeur, les spectateurs pourront être pour, contre ou neutre. Grâce à ces changements dynamiques de sentiments et d’attitudes ; les spectateurs peuvent éprouver une perception allant au-delà de leur vision habituelle. C’est à eux d’en venir à leurs propres conclusions une fois que l’acte théâtral a accompli sa fonction légitime, qui est de mettre en lumière la complexité d’une situation.
Le théâtre est un support pour aller à la rencontre de l’autre qui peut aider à modifier le regard que l’on peut avoir les uns envers les autres. Le défi consiste à rendre nos êtres transparents pour que l’invisible apparaisse.
Je pense qu’une approche pragmatique est complémentaire avec le savoir théorique.
Sans lien social, aucune existence n’est possible. On sait que la conscience de soi ne vient qu’après la conscience des autres. Il n’y a de solution pour un être humain que collective.
Alors pourquoi ne pas partager des idées pour co-construire ensemble?
Le théâtre est aussi un moyen pour lutter contre les clivages et de sortir les gens de leur torpeur.
D’autre part, une représentation peut faire que des paroles pour une vie plus digne deviennent un antidote au désespoir.
Que peut-on faire ? Qui attend quoi ? C’est le doute qui doit nous accompagner en permanence.
Les spectateurs ont-ils quitté le théâtre avec un peu plus de courage, un peu plus de force qu’au moment d’y entrer ?
Si la réponse est oui, c’est que le spectacle a été pertinent.
Le spectacle dure 1h20.
Les écrits et la mise en scène ont été crées par Myriam.
Ma pensée se résume ainsi :
Ce qui compte, ce n’est pas de survivre mais de renaître